Comme une ville à petite échelle

Situé au bord du lac de Constance, le célèbre « Festspielhaus » a été modernisée, dotée d’une nouvelle organisation spatiale et sensiblement agrandie pour se métamorphoser en un centre culturel, social et économique polyvalent à l’envergure internationale. Cela témoigne d’un processus de transformation spectaculaire : d’un conglomérat de bâtiments dépourvu de grâce datant de la fin des années 70 a émergé une architecture aux lignes claires et gracieuses.

Une conception et préfabrication préalables minutieuses de grande ampleur nous ont permis de réaliser des travaux complexes, en plusieurs étapes, sans suspendre l’activité de la maison. La première étape s’est achevée en 1997 et a abouti à la construction de la scène-atelier, du « Seefoyer », du « Seestudio » et d’une aile administrative.

En 2005, le « Festspielhaus » a été rénovée et agrandie. Au lieu de la vue du béton gris, les visiteurs sont maintenant accueillis par une façade en verre inondée de lumière et par un agréable parvis. Le réaménagement de l’entrée principale, de la grande salle, des foyers et de la « Seegalerie » a suivi, ainsi que le renouvellement de la domotique. De 2022 à 2024, nous avons procédé à la rénovation de la tribune extérieure et de la scène du lac, à la modernisation de la technique de la scène-atelier et à la construction d’un nouveau bâtiment polyvalent.

Un collège en symbiose avec le bois et le paysage

Situé dans une zone semi-rurale, le collège s’intègre avec douceur dans son environnement agricole. Implanté sur toute la largeur du site, au point le plus bas de la topographie, il délimite une cour tournée vers le sud et bordée par l’aile basse de la cantine.

Le bâtiment d’enseignement, deux étages en structure mixte béton-bois au-dessus d’un socle en béton, est compact et fonctionnel. L’atrium toute hauteur est traversé de passerelles qui assurent la desserte horizontale des niveaux. Ce réseau crée de riches connexions visuelles entre les étages et offre une grande lisibilité des circulations. Les garde-corps composés d’un panneau plein en bois massif dans la longueur, et d’un barreaudage dans la largeur, permettent aux élèves de s’orienter tout en facilitant la surveillance. L’éclairage naturel est omniprésent : la lumière pénètre par les verrières zénithales dans toute la profondeur du bâtiment. Des vitrages entre salles de classe et espaces de circulation apportent transparences et lumière naturelle en second jour. Dans les salles de classe, de grandes baies bipartites, ouvertes en façade sur le paysage, multiplient les points de vue et les perspectives.

Les matériaux employés ont été choisis pour leur pérennité ; naturels et laissés bruts, ils sont solides et faciles à entretenir afin de réduire les coûts de maintenance. La façade d’entrée est revêtue d’un parement intégrant au béton du granit jaune, en référence aux traditions constructives locales.

Ancien et nouveau forgent l’identité de l’ensemble

Fondée en 1964, l’école dans le "Maurer Schlössl" à Vienne est la plus ancienne école Waldorf d’Autriche. L’ancienne bâtisse qui abritait le premier cycle et la garderie ne répondait plus aux exigences d’un établissement scolaire moderne : mauvais état du bâtiment, nombre insuffisant et exiguïté des salles de classe, absence de gymnase.

Nous avons voulu renoncer à des césures trop marquées entre l’ancien et le nouveau, le nouveau bâtiment forme un tout harmonieux avec l’existant. Le hall d’entrée et la cantine sont orientés vers le jardin, le gymnase partiellement enterré et baigné de lumière du jour, la garderie, le jardin d’enfants et la terrasse sur le toit constituent les éléments principaux de l’organisation claire et structurée de l’espace.

Les travaux de transformation et d’extension ont surtout porté sur la partie sud de l’école, côté jardin. Côté rue, l’idée était de conserver le caractère de l’ancien édifice et de le revaloriser visuellement. Les petites extensions à l’arrière ont été démolies et remplacées par des accès et des espaces généreux bénéficiant de la lumière naturelle. Le nouveau bâtiment, qui abrite un gymnase et des salles de classe, forme un prolongement en L côté jardin. Son grand toit sombre s’étend jusqu’au bâti existant et est ainsi visible depuis la rue.

Travail flexible au sein de bureaux en bois

Nous érigeons une tour de bureaux en bois innovante sur le terrain d’Unterfeld Nord. Le plan en forme de croix permet de sortir et d’entrer depuis les quatre côtés du bâtiment et dessert les parcs environnants. La structure aux lignes claires, avec son noyau d’accès central et sa coursive aux vues imprenables, assure un cheminement facile. Le parc ceignant le bâtiment ainsi que le toit terrasse, avec vue sur le lac, invitent à la détente.

Les quatre ailes du bâtiment de six étages sont conçues en bois. Cette structure présente non seulement des avantages pour la préfabrication et l’exécution rapide de la construction, mais offre également une subdivision flexible des surfaces accueillant les bureaux au sein de la trame des piliers. La conception de la façade s’inscrit dans la même optique. Les divisions intérieures dotées d’une structure légère sont modifiables à souhait. Ainsi, le bâtiment a la possibilité de s’adapter à ses locataires et de changer en fonction des évolutions du futur.

Quartier modèle et innovant

Le quartier « Metzgergrün » se transforme en un ensemble moderne, sans rien perdre de son caractère originel. Les rangées parallèles des 27 immeubles vieillissants datant des années 1950 laissent place à un quartier résidentiel moderne accueillant 500 nouveaux logements ainsi que des espaces verts généreux. Le calme des cours intérieures, un centre public vivant, la qualité et la différenciation d’utilisation des espaces extérieurs et la création d’un nouveau réseau de cheminements donnent vie à ce quartier modèle et innovant.

Notre projet organise les habitats en six blocs pour former un quartier à taille humaine. Chaque bloc d’habitations comporte des immeubles mitoyens de trois à quatre étages et des tours d’habitation qui sont agencés autour de l’espace vert d’une cour intérieure. Le long de la route et de la voie ferrée, une construction en forme de L fait office d’écran protecteur pour le lotissement.

Dix institutions sous un même toit

Située place de la Cathédrale, dans le centre d’Innsbruck, la Maison de la musique est un lieu de rencontres et d’échanges culturels ouvert à tous les âges et à tous les genres musicaux. Elle abrite plusieurs institutions musicales, des salles de concert, de nombreux locaux annexes, les locaux administratifs, l’espace de restauration, une bibliothèque musicale nationale et des terrasses extérieures qui offrent une vue imprenable sur la ville et les sommets alpins environnants. Avec ce nouveau bâtiment, la cité alpine se dote d’un pôle culturel porteur d’avenir pour la musique, le théâtre et les événements culturels en tout genre, hissant ainsi Innsbruck au rang de « ville de la musique » sur la scène mondiale.

La Maison de la musique, qui, à première vue, se présente tel un simple cube austère, se révèle être une structure hautement complexe qui présente de nombreux éléments en retrait et dans laquelle viennent se loger des atriums, des loggias et des terrasses. Les vastes surfaces vitrées renvoient l’image des bâtiments historiques environnants, des trois arbres protégés classés monuments naturels et de la fontaine Léopold qui trône au centre de l’esplanade. Ceci permet à l’édifice de se fondre harmonieusement dans le bâti historique de la ville.

Une alternative de caractère à l’uniformité du style alpin

Au départ, il y avait là juste une auberge à côté de l’église, aujourd’hui, le « Rote Wand Gourmet Hotel » est devenu un impressionnant complexe hôtelier comprenant six bâtiments. Depuis 2007, nous supervisons le suivi au fil des travaux de modernisation et d’extension, tout en adoptant une démarche de développement à long terme basée sur une architecture de qualité et sur le savoir-faire de l’artisanat local.

Surprenant à bien des égards, ce complexe hôtelier comprend un ensemble de six édifices distincts reliés entre eux par un socle commun et un corridor rouge. La dépendance et le bâtiment abritant les chambres et les suites familiales de l’hôtel sont également reliés à la maison principale par un souterrain. L’ancienne auberge a été remplacée par une dépendance et nous en avons profité pour induire un changement de perspective. Datant des années 1970, l’édifice situé au-dessus de l’église était coiffé à l’origine de pignons transversaux orientés vers la vallée, aujourd’hui, les pignons sont longitudinaux. Le restaurant gastronomique « Altes Schualhus », qui a vu le jour en 2015, est pour l’heure, le dernier né de ce projet.

Contrairement à la plupart des autres sites alpins, Zug (Lech), ce petit hameau avec son église, son école et ses quelques fermes a su préserver son atmosphère villageoise. Au fil des décennies et des transformations, ce village au caractère agricole s’est transformé en lieu de villégiature et la facture des bâtiments anciens a défini les lignes des nouvelles réalisations. En raison de sa prédominance dans le village, le complexe hôtelier Rote Wand apporte une contribution essentielle au site tout en proposant une alternative remarquable à l’uniformité du style alpin de la région.

Terre crue, bois, bambou et basalte

Construire une école à Mayotte, c’est poser de nombreuses réflexions sous un angle tout autre qu’en Europe pour toute une série de questions – non seulement sur le plan pédagogique, mais aussi socio-économique et écologique. Forts de ce constat, nous avons décidé d’allier le savoir-faire d’architectes autrichiens et français à celui de nos partenaires locaux à Mayotte pour la construction du lycée Tani Malandi.

Au-delà des salles de classe, ce projet d’envergure, destiné à accueillir 2 000 lycéens, comprend également des infrastructures sportives, un restaurant scolaire avec cuisine et un internat. L’intégration fluide de ces différentes fonctions donne vie à un espace inspirant pour travailler, manger, dormir et se détendre. Le lycée se fond dans la culture et la nature de l’île grâce à l’utilisation de matériaux locaux tels que le bambou, le bois, la terre crue et le basalte.

Les fonctions respectives de l’établissement se répartissent entre plusieurs bâtiments de tailles différentes, dont les formes s’alignent presque parallèlement et s’échelonnent en fonction de leur hauteur sur la colline.

Lieu de vie à la diversité typologique et sociale

Le concept que nous avons imaginé pour le quartier « Kleineschholz » intègre une grande variété de formes d’habitats et de types de construction axés sur le logement abordable. L’éventail de la typologie des structures du bâti ainsi que le mélange entre logements locatifs, copropriétés et habitats groupés assurent une mixité sociale idéale. Ici cohabitent familles et célibataires, enfants, jeunes et personnes âgées, population locale et nouveaux arrivants. Ici se retrouvent artisans, indépendants et prestataires de services. Ensemble, ces personnes, aux responsabilités, cycles de vie et rapports aux espaces variés, forment une structure sociale stable qui s’autorégule.

L’ouest du quartier Stühlinger à Fribourg comporte un important quartier administratif. Bien fréquentées pendant la journée, les rues sont néanmoins désertes la nuit et le week-end. Grâce à la réorganisation de l’espace urbain, des quartiers résidentiels denses voient le jour et permettent une utilisation variée et vivante de l’espace, animant ainsi la vie de quartier tout en assurant sa sécurité.

Espaces organisés pour travailler, environnement libre pour réfléchir

L’objectif du leader mondial de systèmes d’alimentation électrique Omicron était ambitieux : l’extension du siège de l’entreprise situé à Klaus, petite commune du Vorarlberg, devait offrir au personnel des espaces de travail qui stimulent la créativité, favorisent la communication et l’échange dans une atmosphère accueillante. Pour ce projet, nous avons développé un concept global, en cohérence avec le bâtiment existant.

Six cours intérieures possédant toutes un design unique rythment et éclairent désormais le nouveau carré à trois niveaux. Au rez-de-chaussée, les foyers, les salles de réunion, les entrepôts et les laboratoires communiquent tous avec les atriums végétalisés. Les compartiments de bureaux des deux niveaux supérieurs donnent tous sur l’extérieur et disposent de cloisons facilement modulables en fonction de la taille des équipes.

Un complexe universitaire sport et santé tout en bois

Avec ses 22 000m2 de toiture et 5 200m3 de bois, le campus est l'un des plus grands bâtiments en bois d'Europe. Sa marque de fabrique est le toit de 150m de large, en porte-à-faux de près de 19m, composé de poutres en caisson creux préfabriquées. Il ajoute un nouvel élément au superbe ensemble architectural et paysager du Parc olympique classé Monument historique et respecte en même temps son identité. Le complexe accueille différentes fonctions dans une structure claire et légère, d’une portée pouvant atteindre 30 mètres. Sur sa rue intérieure se greffe le réseau d’axes secondaires ; des patios irriguent le bâtiment et conduisent la lumière naturelle dans les différents espaces. Le libre choix d’une structure en bois et d’une forme compacte répondent aux exigences de construction durable ; le concept énergétique mis en œuvre se rapproche du standard passif. Ce campus a une capacité d’accueil de 17 000 étudiant∙e∙s et sportif·ve·s de haut-niveau – et pour du public de tout âge et de forme physique.

A new hub for the TH Rosenheim campus

Over the next few years, the new buildings for a technology park and a student centre will expand the campus of Rosenheim Technical University of Applied Sciences into an educational and research location with far-reaching appeal. This will give the campus a clearly recognisable centre and modern facilities for research and teaching. The entire surrounding area will be upgraded in terms of urban development.

Timber construction with a visible timber structure and a comprehensive green space concept form the cornerstones of a future-proof architecture that stands for ecologically, economically, socio-culturally, functionally and technically excellent quality and sustainability. Early collaboration between all parties involved enables synergies and optimised processes. In this way, we are building on our Vorarlberg tradition of thinking architecture and craftsmanship as one.

Adjacent to the Technical University, the Technology Park offers a wide range of hall and laboratory space for research and teaching. The building next door houses a digital learning centre – the library of the future – a new canteen and a student centre that brings together all the necessary services.

De nouvelles structures évolutives et résilientes

Démolir ou réhabiliter ? La question se pose souvent lorsqu’il s’agit de faire évoluer les bâtiments scolaires. Dans l’esprit d’une approche globale de l’éco-construction, nous avons opté pour une restructuration-extension de ce lycée. En nous appuyant sur les qualités de l’existant, nous avons réorganisé les volumes et les avons recomposés en un ensemble lisible qui favorise les échanges. La cour de récréation végétalisée nouvellement créée constitue le cœur du projet. Elle est ombragée par un auvent perforé, dont les grandes ouvertures circulaires laissent passer la lumière et forment un support idéal pour les plantes. Un atrium sur trois niveaux, éclairé naturellement, traverse le bâtiment et connecte les espaces extérieurs. Scandé par des ponts et des galeries, il permet de s’orienter et propose de nombreux espaces de convivialité. Le nouveau lycée, rénové et réaménagé en profondeur, est bien plus qu’un lieu d’apprentissage : il offre aux élèves un lieu de vie accueillant et structuré dans un cadre végétal généreux.

La délicate transformation d’un monument historique

Dessinée par Josef Plečnik, qui fut élève d’Otto Wagner, la maison « Zacherlhaus », classée aux monuments historiques, figure parmi les bâtiments les plus remarquables de la Vienne du début du XXe siècle. Pour convertir cet endroit en agence bancaire, il a fallu procéder, sur les six niveaux que compte l’édifice, à des transformations de grande ampleur, depuis les locaux techniques situés au sous-sol jusqu’aux bureaux répartis sur quatre étages, sans oublier l’aménagement du hall d’accueil de la clientèle au rez-de-chaussée. Pour la première fois, la terrasse située sur le toit de la rotonde est maintenant accessible et peut servir à la tenue de toutes sortes d’événements.

En 2023, l’agrandissement du hall d’accueil était devenu plus que nécessaire. Le local contigu, qui se trouvait à l’angle du bâtiment et abritait jusqu’alors un commerce, a lui aussi été aménagé dans le même esprit. Cette transformation permet désormais à la banque Hypo Vorarlberg de bénéficier de davantage d’espace et d’accroître ainsi sa visibilité.

La durabilité sociale à l’honneur

Sur le site « In der Wiesen Süd » à Liesing (Vienne), nous avons bâti, de concert avec ARTEC Architekten, un complexe résidentiel accueillant 310 logements, cinq ateliers et un habitat partagé pour les jeunes. Le principal défi consistait à concevoir un quartier formant un ensemble cohérent, dont tous les éléments favorisent les activités communes au sein du voisinage et dynamisent ainsi la vie de quartier.

Nous avons réalisé trois bâtiments dans la partie nord qui délimitent un espace central et calme pour les habitants. Les inflexions des deux bâtis isolés ouvrent le site vers le sud et participent à la perméabilité des espaces.

Le pourtour de loggias et les grandes baies vitrées créent de l’ouverture et laissent entrer la lumière dans les logements, tout en offrant une vaste vue sur le parc et la ville. L’atrium baigné de lumière, remarquablement spacieux pour un immeuble résidentiel subventionné, est un des attraits indéniables du bâtiment. De nombreux liens visuels assurent la connexion et la communication entre les différents étages.

Une école en cluster de bout en bout

L’école primaire Unterdorf, dans la commune de Höchst au Vorarlberg, est l’incarnation radicale et absolue d’une « école en cluster » moderne. Cette organisation en grappes permet un enseignement en petits groupes, exploitant la flexibilité des salles de classe et des espaces informels, privilégiant dans la mesure du possible les liens avec le plein air. Une construction allongée en bois, de plain-pied et d’une grande sobriété, abrite côté est quatre clusters identiques accueillant 200 élèves au total.

Chaque cluster est organisé autour d’une salle commune, surmontée d’une pyramide tronquée dont l’ouverture zénithale laisse pénétrer la lumière naturelle. Chaque cluster ayant directement accès aux jardins et aux classes de plein air, une transition fluide est créée entre intérieur et extérieur, intégrant la nature dans l’environnement pédagogique. Les classes dédiées aux enseignements spécifiques ainsi que l’administration logées en face, côté ouest, communiquent par une vaste salle aux dimensions généreuses et un gymnase abaissé. À l’extérieur, certains espaces de jeux et de loisirs sont librement accessibles à la population locale.

Dans le cadre du certificat communal des bâtiments délivré par le land du Vorarlberg, l’école Unterdorf a obtenu 940 points, soit l’un des meilleurs scores réalisables dans une construction neuve.

Une ancienne ferme reconvertie en musée

Nichée au cœur du village, une ancienne ferme du XVIᵉ siècle se dresse fièrement au pied de la montagne. Soigneusement rénovée et entretenue, elle abrite deux musées : le musée du patrimoine, hébergé dans la partie autrefois habitée, et le tout nouveau musée Angelika Kauffmann qui occupe l’ancien bâtiment d’exploitation et auquel on accède par ce qui était, par le passé, l’aire de battage. Pour ouvrir le musée, il suffit de pousser la grande paroi coulissante. Une fois celle-ci refermée, l’architecture contemporaine en bois et en verre est à nouveau cachée aux regards.

Enchâssée dans la grange comme une poupée russe dans une autre et recouverte d’un toit plat, la salle d’exposition est composée de différents éléments architecturaux qui, bien qu’étant résolument contemporains, évoquent en permanence l’architecture d’origine de cet ancien bâtiment d’exploitation, créant ainsi les conditions d’un dialogue entre passé et présent. Enracinés dans la tradition régionale et néanmoins familiarisés avec les techniques les plus modernes, les artisans en charge de la mise en œuvre ont su, par leur travail soigné et rigoureux, apporter la dernière touche à l’ouvrage. Les éléments et les structures se marient désormais parfaitement, contribuant ainsi au riche héritage architectural de cette demeure.

Un gratte-ciel coiffe l’îlot de circulation

La tour « DC Tower 3 » (DC 3), érigée sur la plaque du Danube au nord de Vienne, s’inscrit dans l’ensemble formé par les deux tours de bureaux DC 1 et DC 2 conçues par Dominique Perrault. Ce nouveau bâtiment accueille 832 logements temporaires. Cette tour haute de 100 mètres comporte des espaces et cheminements publics et permet, sur différents niveaux, de relier à pied le quartier existant de « Donaucity » et le réseau de transport public. Elle marque la fin de la Carl-Auböck-Promenade, dont elle constitue la dernière pièce manquante.

Les éléments de façade composés de saillies tridimensionnelles recouvertes d’aluminium donnent lieu à des alcôves confortables à l’intérieur des habitations avec vue sur le Danube ou la ville. Des lamelles d’aluminium structurent la façade des étages de base, et des plaques d’aluminium recouvrent la tour à partir du rez-de-chaussée.

L’exiguïté du terrain – presque confiné à la surface d’un îlot de circulation, bordé de part et d’autre par la Wagramerstraße, une bretelle d’autoroute et une ligne de métro – a posé de nombreux défis lors de planification. Le jeu en valait toutefois la chandelle : l’emplacement privilégié au bord du Danube, l’axe visuel sur la cathédrale Saint-Étienne et le voisinage avec les prestigieux bâtiments de l’UNO, les tours Perrault et le gratte-ciel conçu par l’architecte Harry Seidler créent un cadre exceptionnel.

Une caserne fait place à un quartier de la créativité

À Munich, sur le site de l’ancienne caserne Luitpold, le nouveau quartier de la créativité est en train de voir le jour. Un quartier bigarré, à usages multiples et qui se veut par ailleurs durable, autant en matière environnementale que d’un point de vue social. Habitat et travail y sont associés à l’art, à la culture et au savoir, l’accent étant mis tout particulièrement sur la cohésion du tissu collectif. Le quartier est divisé en quatre zones différentes, qui sont interconnectées, mais peuvent être développées indépendamment les unes des autres.

Pour le secteur de construction « plateforme de la créativité nord », deux bâtiments ont été conçus qui abriteront environ 350 appartements. En ce qui concerne le nouvel axe principal, en l’occurrence la place centrale Romy Schneider qui reliera l’université de Munich au sud-est et les quartiers culturels au nord-ouest, nous avons proposé que les rez-de-chaussée des bâtiments qui la longent soient réservés à des usages publics. Les larges allées d’arcades devraient donc accueillir des cafés et des petits commerces qui auront pour fonction d’animer la vie du quartier.

Une extension brillante

Le nouveau Hall F multifonctionnelle et pouvant accueillir 2000 visiteurs, vient se greffer au site de l’imposante « Stadthalle » de Vienne, bâtie selon les plans de Roland Rainer. Cette extension se dresse à un emplacement stratégique de la ville et envoie un signal fort, s’exprimant dans le corps de la salle réalisé en porte-à-faux. Cette avancée abrite le foyer moderne qui permet d’accéder aux différentes salles (salle de banquet, scène de répétition, grande salle). L’enveloppe extérieure se compose de panneaux en aluminium qui se prolongent à l’intérieur du bâtiment.

Le polygone cristallin s’insère parfaitement dans l’espace disponible entre la rue et la « Stadthalle », dont la structure se reflète dans la façade nord vitrée de l’extension. Ce subtil agencement valorise une situation urbaine jusqu’alors peu convaincante et renforce l’identité de la place et des rues avoisinantes.

Lauréat du concours international organisé en 2002, le projet a su convaincre, tant sur le plan formel, fonctionnel qu’urbanistique.

Comme un salon ouvert au public curieux

La bibliothèque de la ville de Dornbin est un lieu d’échange, de rencontre et d’apprentissage intergénérationnel. Elle se conçoit comme un salon ouvert au public qui favorise la lecture, les compétences linguistiques, l’exploration des méthodes de recherche numérique et les nouvelles formes de communication. Les personnes curieuses avec les mêmes intérêts aiment à se rencontrer ici et ont la possibilité de se plonger dans la matière en toute tranquillité ou de nouer des conversations.

La forme originale du pavillon ovale avec sa façade habillée de 8 000 livres stylisés en céramique se dresse au milieu du parc et forme un contraste frappant avec la carrure des bâtiments environnants. L’idée de conception du projet est partie de la diagonale d’un sentier qui traverse la pelouse. Nous avons placé le bâtiment de la bibliothèque sur ce chemin, de manière à ce qu’il traverse l’atrium en double hauteur sur toute sa longueur.

École, gymnase et bibliothèque en bois

Le nouveau complexe scolaire et la salle polyvalente ont été construits en deux phases, à dix ans d’intervalle. La conception spatiale du bâtiment en forme de L tient compte des trois fonctions principales : un établissement scolaire, un espace polyvalent et une bibliothèque. Réalisé en 2003 en un temps record de 18 mois, ce collège est le premier établissement scolaire nouvellement construit à répondre aux exigences strictes des directives du Vorarlberg en Autriche en matière de constructions passives.

Dix ans plus tard, une nouvelle salle polyvalente a pris la place du gymnase en mal de rénovation. Grâce à une planification précise, une organisation compacte du programme et un haut degré de préfabrication, il a été possible de réduire la durée du chantier et d’optimiser les coûts sans faire de concessions en termes de design et de qualité.

Avec ce projet pilote, nous prouvons qu’il est tout à fait possible d’allier construction et préservation des ressources sans transiger avec la qualité architecturale. Le bâtiment scolaire s’est vu décerner plusieurs prix d’architecture et d’économie d’énergie, notamment le prix national d’architecture et de durabilité.

La vie au sein d’un quartier artistique et culturel

Le long de la Gastgebgasse, dans l’arrondissement viennois de Liesing, un nouveau quartier résidentiel a récemment vu le jour, à proximité immédiate du centre culturel de la Sargfabrik et du complexe scolaire d’Atzgersdorf. Quatre immeubles d’habitation, auxquels vient s’ajouter la Maison-atelier, accueillent désormais 430 logements sociaux, des ateliers, des studios, une école de danse et une école de musique.

Pour ce nouveau quartier, notre ambition était de créer les conditions qui permettraient d’offrir une programmation culturelle accessible à toutes les bourses et à tous les publics, en particulier aux enfants et aux adolescents. En effet, force est de constater que, dans ce secteur de Vienne, l’offre culturelle laisse quelque peu à désirer.

Chaque immeuble constitue en soi une unité d’habitation bien distincte et à échelle humaine, chacune étant séparée des autres par des couloirs et des espaces végétalisés. Cette division des espaces d’habitation permet de bénéficier de meilleures conditions d’éclairage, tout en obtenant une esthétique architecturale composite et contrastée.

Avec son passage qui mène vers les unités d’habitation, la Maison-atelier sert à la fois de transition et de trait d’union entre le centre culturel de la Sargfabrik et le complexe scolaire. La Maison-atelier se caractérise en particulier par les piliers apparents de la structure porteuse et par ses espaces modulables qui laissent une entière liberté en matière d’aménagement des lieux.

Entre transparence et fermeture

Le gymnase récemment édifié sur l’Alter Postweg de la ville de Vaihingen an der Enz est une construction modulaire en bois, à la fois compacte, fonctionnelle et très économique. Seules les parties ancrées dans le sol sont en béton armé. Ce gymnase comprend une salle de sport avec trois terrains, des gradins pour les spectateurs, une partie abritant les locaux de service et de fonctionnement qui sont répartis sur trois niveaux, et enfin une aile polyvalente dotée d’un foyer.

Toutes les installations sont regroupées sous un même toit. Nous avons tiré profit de la pente du terrain pour y enterrer une partie importante du gymnase. Ceci nous a permis de répartir les locaux de service et de fonctionnement sur plusieurs niveaux, limitant ainsi la hauteur du bâtiment côté rue.

Les façades sont recouvertes en totalité de tôles perforées en aluminium anodisé brun-noir qui protègent des regards indiscrets et d’une exposition trop directe aux rayons du soleil. L’alternance entre les larges surfaces vitrées et ces longs rubans d’aluminium crée un contraste prononcé entre transparence et opacité, une opposition qui traduit les différentes fonctionnalités du bâtiment.

Un nouvel éclat aussi derrière les façades

Construit en 1889, le Volkstheater est une sorte de réplique bourgeoise du Burgtheater de Vienne, dans un style néo-renaissance. Il compte 850 places assises et abrite le célèbre « Rote Bar ». Des travaux de rénovation et des transformations s’avéraient nécessaires afin d’améliorer le confort des spectateurs, de satisfaire aux nouvelles normes de sécurité et de rendre le théâtre plus rentable.

Nous avons donc agrandi la scène, restructuré les espaces dédiés aux spectateurs, garanti l’accessibilité et la sécurité. L’éclairage de la façade permet de révéler, sous un nouveau jour et vers l’extérieur, l’ancienne splendeur du bâtiment. Pour améliorer la qualité thermique, la façade extérieure en crépi richement structurée a été nettoyée et rénovée en accord avec le service des monuments historiques. Ainsi, la bâtisse classée a pu retrouver son caractère d’origine.

Bariolé.Robuste.Innovant.Ouvert

Le nouveau quartier « Neues Landgut » doit voir le jour d’ici 2026 ou 2027, non loin de la gare Centrale de Vienne, dans l’arrondissement de Favoriten. Couvrant environ neuf hectares, ce projet prévoit la construction de 1 500 logements, d’un complexe scolaire, d’espaces verts et de lieux de loisirs.

Conjointement avec le bureau d’architectes PLOV Architekten, nous avons élaboré, sous l’acronyme B.R.I.O., un projet social innovant, respectueux de l’environnement et économiquement durable. Celui-ci proposera une vaste palette de logements qui tâche de tenir compte de la diversité sociale, en mettant néanmoins l’accent sur les besoins particuliers des familles monoparentales. Outre la construction de 176 logements subventionnés, B.R.I.O. prévoit également la création de 88 appartements SMART, dits un habitat compact et économique, mais aussi de logements destinés à accueillir des familles et d’autres se prêtant plus spécifiquement à la colocation.

Le projet B.R.I.O. est un complexe résidentiel réalisé à partir d’éléments préfabriqués en bois et en béton. Nous avons attaché une attention particulière à l’optimisation de la trame des piliers porteurs, ce qui nous a permis d’en accroître l’efficacité et d’augmenter par conséquent le degré de préfabrication. La diminution de l’épaisseur des dalles de plancher nous permet de réaliser une économie significative en matériaux de construction. Grâce à l’utilisation d’éléments préfabriqués en bois et en béton recyclé, nous avons pu baisser de 20 % l’empreinte carbone par rapport à une construction classique en béton armé.

Un cercle de bureaux évolutif au rayonnement important

Le legero united campus au sud de la ville de Graz se compose de deux cercles de tailles différentes. Le grand cercle de bureaux peut être réhaussé d’un étage supérieur à tout moment. Le design s’inscrit dans la vision du client d’un siège social à géométrie évolutive, grandissant par étapes au rythme du développement de l’entreprise, sans devoir créer de structure provisoire ou de statut intermédiaire. Le cylindre de plus petite taille abrite le magasin d’usine de la marque de chaussures.

Sous l’effet des vastes baies vitrées, mais aussi de la façade en aluminium anodisé dont la couleur bronze change en fonction de la lumière du soleil, et du couvert végétal luxuriant de la cour intérieure, les frontières entre intérieur et extérieur s’estompent. Tout converge pour former un campus possédant, au cours de chaque phase et indépendamment de la configuration du bâtiment, une identité unique, un rayonnement puissant et une composition dynamique et harmonieuse.

Hôtel et logements à 76 % en bois

Sur un ancien site industriel de la rive gauche de la Garonne, l’écoquartier mixte de la Cartoucherie accueille des logements, des espaces commerciaux ainsi que des équipements publics tels que des écoles et des installations sportives ou de loisirs. Nous y avons construit le complexe Wood’Art, un projet primé dans le cadre du concours national Adivbois.

En premier lieu, notre intervention a permis d’établir un point de repère dans la ville. Mais nous avons surtout réussi à créer un quartier vivant grâce à la diversité des espaces publics, à la perméabilité des bâtiments et à leur mixité sociale et fonctionnelle. Une vaste place bordée par l’axe du tramway, avec un café au pied de la tour de l’hôtel, devient un point de rencontre et un centre animé. À l’arrière, sur le côté ouest plus calme, deux immeubles résidentiels s’élèvent au-dessus d’un socle commun de commerces et d’équipements publics. Une rue piétonne les dessert, s’élargissant à certains endroits pour laisser place aux tables des restaurants et des cafés. Le toit-terrasse du socle est le support de jardins luxuriants, visibles depuis la place. Il offre, avec sa végétation de type parc, des espaces collectifs de détente et de rencontre attrayants pour tou·te·s les habitant·e·s.

Une vie culturelle dynamique et foisonnante

Perchée sur un éperon rocheux qui surplombe la rivière Sieg qui coule en contrebas, le bourg de Blankenberg déploie son riche héritage médiéval, avec ses vieilles fortifications, ses rues pittoresques et ses maisons à colombages. Afin de préserver bien vivants ces lieux chargés d’histoire, la commune a décidé d’ériger une nouvelle maison de la culture et du patrimoine face aux remparts et au centre du bourg, à l’endroit même où se tenait jusqu’à présent la caserne des pompiers.

Nous avons souhaité séparer les différentes fonctions de la maison du patrimoine et les répartir sur plusieurs bâtiments disposés de manière libre, afin de rappeler ainsi l’agencement naturel des anciens villages. La nouvelle caserne des pompiers est composée de deux bâtiments. L’un abrite les véhicules d’intervention tandis que l’autre, disposé perpendiculairement au premier et formant ainsi une structure en L, est réservé au fonctionnement proprement dit de la caserne.

À Vienne aussi, le bois fait école

Le défi architectural de l'ecole primaire Christian Bucher-Gasse consistait à combiner le bâtiment existant des années 1950 avec les nouvelles structures pour créer un ensemble scolaire harmonieux et fonctionnel, tout en intégrant une vaste cour centrale abritée.

Grâce à l’ajout de 17 nouvelles salles de classe, d’une salle de sport, d’une salle de gymnastique, d’espaces récréatifs, de salles dédiées aux médias et aux travaux manuels, ainsi que d’une cantine, l’école peut désormais accueillir 425 enfants, soit un tiers de plus qu’avant. Ces ajouts ont été réalisés en quatre phases, permettant ainsi de poursuivre les travaux sans perturber les activités scolaires.

Cette école est l’une des premières de Vienne à avoir été presque entièrement construite en bois.

La ville verticale

Le terrain tout en longueur qui borde la rue Rennweg à Vienne est à la fois captivant, stimulant et varié. Des structures anciennes occupées par de petits artisans et des habitations côtoient des sites aussi ambitieux que le centre Neu-Marx dédié à la recherche et à l’événementiel ou encore le T-Center, siège social de T-Mobile. Le tracé d’axes de circulation aussi imposants que le périphérique de la Tangente, et une ligne de S-Bahn confèrent à ce terrain une situation insulaire tout en garantissant une excellente liaison avec le centre-ville et l’aéroport.

L’idée est d’aménager en cet endroit un nouveau site, à la fois urbain et vivant. Ce projet hybride composé de neuf bâtiments, dont deux tours, associe une fonction résidentielle aux activités économiques créatives et à l’industrie manufacturière.

Une ancienne forge transformée en lieu d’exposition

Après sa fermeture définitive, l’ancienne forge industrielle du XIXe siècle a été transformée en musée d’histoire naturelle auquel on a adjoint un jardin public. Nous avons procédé de manière aussi rigoureuse et prudente que possible pour ajouter aux parties historiques restées en place des extensions et des constructions nouvelles. Nous avons tâché de respecter au mieux le caractère industriel du lieu et de l’adapter de manière à en réaliser une traduction contemporaine. Le projet du site industriel de Rüsch est un bel exemple de mariage d’une architecture historique avec une architecture moderne. C’est dans le même temps une belle réussite de reconversion d’un ancien site industriel.

Afin de pouvoir répondre aux exigences propres à un musée contemporain, nous avons greffé aux murs existants quelques extensions et bâtiments nouveaux. Ceux-ci abritent les locaux techniques, les entrepôts et les bureaux dans l’ancien atelier de tournage, la salle de projection située entre les fonderies et l’atelier de tournage, ainsi que les bureaux et les salles d’exposition qui se trouvent près de la nouvelle fonderie. Le caractère industriel des bâtiments historiques a été renforcé par l’utilisation de panneaux en acier Corten pour habiller les façades.

Un lieu de villégiature plein de facettes dédié aux familles

Ce village de vacances, niché dans les Préalpes suisses orientales, s’intègre harmonieusement dans un paysage vallonné. Il peut héberger jusqu’à 50 familles avec enfants dans des logements de vacances répartis sur trois ailes en forme de L. Conçu à partir de bois local, il répond entièrement aux critères de la norme suisse Minergie. Ces ailes, disposées en peigne, sont rattachées à un ensemble de quatre bâtiments. On y trouve l’accueil, des salles pour recevoir des groupes, une piscine couverte, un jardin d’enfants et un zoo présentant les animaux de la ferme.

Les quatre bâtiments servent de tampon, protégeant ainsi les cours intérieures et les ailes abritant les appartements du bruit et de la poussière pouvant émaner de la route cantonale. Un passage souterrain réservé aux piétons permet l’accès aux aires de loisirs et aux plages de la rivière Urnäsch.

Un centre pour l’éducation à l’énergie et à l’environnement

Sur le site de l’ancienne caserne Nibelungen de Ratisbonne se dresse désormais le bâtiment polyvalent Rubina. Ce centre de formation et d’éducation des jeunes se compose de deux corps de bâtiment carrés posés sur un terre-plein commun et entourés de vastes espaces verts.

Le premier bâtiment abrite le centre d’éducation à l’énergie, les bureaux pour l’Agence de l’énergie et des locaux scientifiques pour MINT for Kids. Le second bâtiment accueille une école maternelle. Rubina est un acronyme formé à partir des mots Regensburg (Ratisbonne), Umwelt (environnement), Bildung (éducation), Innovation (innovation) et Nachhaltigkeit (durabilité). Les services et organismes qui y sont hébergés répondent pleinement aux ambitions qui ont été placées dans ce centre.

Premier immeuble de bureaux certifié LEED Platine

Lors de la création du nouveau siège social pour l’entreprise de construction i+R, l’accent a été mis sur les solutions énergétiques innovantes, les normes environnementales strictes dans la construction, ainsi que la qualité de l’espace de travail et du climat. Le nouvel édifice regroupe toutes les activités du groupe sous un même toit et reflète, même vers l’extérieur, le style de gestion caractéristique des entreprises qui privilégient une organisation horizontale.

Il était crucial de s’assurer de l’intégration harmonieuse de l’édifice entre le complexe logistique de construction et le parc de machines pour créer un bâtiment emblématique qui reflète les prouesses et la qualité de ce groupe.

Le siège d’i+R est le premier bâtiment de bureaux neuf en Autriche à avoir obtenu la certification LEED Platinum. Cette distinction met en évidence ses excellents résultats en matière d’environnement et d’énergie. L’édifice est un hymne à l’ingénierie intelligente : une architecture audacieuse, en symbiose avec la philosophie du maître d’ouvrage, une fonctionnalité bien pensée et une utilisation optimale des ressources.

Lever de rideau sur la ville

Le théâtre municipal attenant à la Stadthalle est un édifice néoclassique de 438 places, construit en 1915. L’objectif de la rénovation consiste à en optimiser la structure spatiale en tenant compte des aspects économique, technique, énergétique et logistique. Un nouveau bâtiment abritant la salle de répétition, le studio de danse, les ateliers et une cantine vient compléter cet ensemble.

Il s’agit d’agrandir et de moderniser les zones consacrées aux équipements techniques et scéniques, et d’adapter le concept de protection incendie aux normes de sécurité actuelles. Le projet prévoit d’améliorer l’accessibilité et l’intégration dans l’espace urbain. La façade du théâtre ainsi que la grande salle feront l’objet d’une rénovation générale. L’aménagement préserve le caractère original de ce bâtiment classé. Une baie donnant sur la ville confère à l’ensemble une identité architecturale unique en son genre.

Des bungalows empilés

Cette petite résidence, située au sein d’un quartier paisible, se compose de deux cubes allongés et légèrement décalés, offrant ainsi une intimité tout en laissant place à des vues dégagées. L’architecture joue habilement sur les contrastes entre le béton brut et la structure raffinée du bois. La façade est ornée de vastes baies vitrées et les balcons offrent une protection contre les intempéries et de l’ombre l’été.

L’élégance et le raffinement émanent de l’accent mis sur l’horizontalité, du contraste entre les espaces ouverts et fermés, ainsi que du jeu avec la lumière du jour. Au nord, une cour accueillante et un espace semi-public servent d’accès à la résidence, tandis que l’aire de jeu se trouve au nord-est, à l’écart des espaces privatifs. Le concept rappelle celui des bungalows empilés qu’on peut contourner par l’extérieur sur trois côtés.

Bois, design et durabilité

L’enveloppe du bâtiment affiche un design compact, une excellente isolation et étanchéité à l’air et dispose également d’un triple vitrage, d’un système de ventilation avec récupération d’énergie et d’une utilisation passive de l’énergie solaire. Autant d’éléments qui font du campus de Kuchl le premier établissement d’enseignement supérieur d’Autriche à répondre aux normes de construction passive.

L’imposante cage d’escalier et le mur aveugle en bois massif contrecollé orienté sud-est confèrent de la rigidité à l’ossature en bois s’étendant sur trois étages. Au niveau du sous-sol, un agrandissement en dur de l’existant a été réalisé en béton apparent. Il abrite maintenant les ateliers ainsi qu’un espace de stockage avec un espace extérieur couvert. Afin d’assurer la sécurité incendie, la cage d’escalier de secours se compose également de béton armé.

Quadrilatère et cristal, liaison en verre

Les bâtiments du complexe de l’école nationale supérieure d’art et de design (ENSAD) délimitent l’extrémité nord du campus ARTEM (ARt, Technologie et Management), le plus grand projet de construction universitaire en France. L’école d’art abrite des ateliers et des salles de cours ainsi que des salles d’exposition spacieuses, offrant ainsi tous les locaux nécessaires pour les trois filières qu’elle accueille – art, design et communication. Sur sa façade nord-ouest, le parallélépipède de quatre étages du bâtiment Vauban s’étend tout en longueur, tandis qu’au sud-est les multiples facettes cristallines de la maison-signe s’élèvent sur cinq étages ; le duo de bâtiments et les ailes de verre qui les relient enceignent une cour intérieure.

Dès l’entrée, le bâtiment surprend par la clarté de son organisation spatiale. L’écrin sombre de la maison-signe abrite les surfaces d’exposition, les services administratifs et une vaste salle à l’éclairage zénithal au dernier étage. Le bâtiment Vauban, plus bas, accueille les ateliers. Un amphithéâtre s’élevant en partie au-dessus du sol ferme l’espace de la cour intérieure et ouvre la voie vers le parc adjacent.

Une forme marquante placée avec précision

Le nouveau complexe sportif construit à Longvic, au sud de Dijon, offre des conditions idéales d’entrainement et de compétition aux équipes locales de handball et de sports de combat évoluant en championnat national, mais aussi aux sportifs amateurs et aux établissements scolaires. Le bâtiment impose sa silhouette dans le paysage et, malgré un programme d’aménagement dense, s’intègre harmonieusement dans l’environnement hétérogène et de petite échelle composé de maisons individuelles, de jardins, de champs et de prés.

Les architectes ont fait le choix d’encastrer le terrain de jeu et les gradins afin de modérer la hauteur du bâtiment et de jouer sur la géométrie du volume global dont la longueur est modulée par de subtiles inflexions. Elles se prolongent dans la toiture végétalisée qui devient une cinquième façade séduisante.

La maison au pignon vitré

Margrethausen, un quartier paisible d’Albstadt, est niché entre les douces collines du Jura souabe. À la lisière du village, la parcelle en pente côtoie un imposant complexe monastique et découvre vers le sud une vue dégagée sur les prairies et les forêts. C’est pour faire honneur à cet endroit hors du commun que le pignon sud a été entièrement réalisé en verre, jusque sous le toit à double pente.

L’un des principaux objectifs du projet était d’utiliser des matériaux d’avenir durables tout en intégrant harmonieusement le corps du bâtiment dans le paysage. À l’exception du soubassement, la maison est construite en bois. Le niveau pris dans le versant est réalisé en béton apparent. De chaque côté, une terrasse couverte entoure l’espace de vie. Un simple escalier en métal permet d’accéder au jardin.

Un supermarché avec des logements sociaux sur le toit

Confrontés à l’envolée des prix des terrains, inabordables pour le logement social, nous avons conçu un module urbain multifonctionnel comme prototype d’une densification raisonnée. Cette réalisation se distingue par son originalité : il ne s’agit pas d’un habitat social auquel on aurait rajouté un supermarché, mais d’un supermarché surmonté de logements sociaux.

Le complexe de trois étages comprend 60 appartements avec des jardins privatifs, des terrasses et des balcons. Il s’intègre harmonieusement au quartier, qui est marqué par la présence de nombreux petits immeubles. Au-dessus du socle, une bande de façade avec des ouvertures généreuses protège des regards et du bruit les appartements situés plus haut. L’orientation est-ouest des quatre blocs résidentiels crée une dynamique intéressante entre les cours intérieures, les coursives et les jardins.

Une maison familiale fait place à 21 appartements

Sur un terrain de 2 400 m² situé en périphérie de Feldkirch, nous avons construit, à l’endroit où se trouvait auparavant une maison individuelle, un ensemble résidentiel de 21 appartements avec trois corps de bâtiment en forme de cube qui s’intègrent harmonieusement dans leur environnement immédiat. La priorité a été donnée pour ce projet à la qualité de vie et à la relation avec le milieu naturel.

Nous nous sommes attachés pour ce projet à obtenir un parfait équilibre entre la surface construite et l’espace habitable, notamment par l’intégration de la zone d’accès centrale qui dessert les trois bâtiments. Ceci nous a permis de conserver les anciens arbres ainsi que le jardin existant, ce qui était l’une des conditions posées par l’ancien propriétaire au moment de la vente du terrain.

The architecture of our time requires a conscious and contemporary approach to existing buildings. Preserving existing structures and developing them in a future-oriented way makes a significant contribution to conserving resources and at the same time preserves the cultural identity of a place.

This project transforms an existing villa by Willibald Braun from the 1920s, previously a detached house, into a generational house with four residential units. Precise extensions and careful interventions have now added the necessary space to the existing building. The new components stand out from the old building with their independent, contemporary architectural language, but are in a harmonious dialogue with it.

The Generation House is an exemplary contribution to redensification in established structures. It shows how contemporary architecture not only creates new living space, but also respectfully rethinks and upgrades existing buildings.

Quatre bâtiments, une desserte

Nous avons érigé un quartier résidentiel moderne dans le paysage diffus des bâtiments aux abords de la commune de Lochau, située sur la rive du lac de Constance. En coopération étroite avec la commune, le conseil d’urbanisme et le voisinage, nous avons entrepris une densification parcimonieuse et réfléchie de l’espace.

Les vingt logements inondés de lumière se répartissent sur quatre corps de bâtiment dotés d’espaces extérieurs généreux. La diversité des types de logement permet d’offrir des espaces de vie de qualité pour personnes célibataires, couples ou familles. Les constructions durables en bois se fondent harmonieusement dans la zone résidentielle située au bord du lac de Constance.

La desserte commune reliant les quatre bâtiments est l’élément central qui a permis d’assurer un équilibre optimal entre surface construite et surface habitable. Grâce à celle-ci, la superficie d’à peine 3 000 m² offre suffisamment d’espace pour accueillir des arbres et de vastes espaces verts.

Du XVIe au XXIe siècle

L’histoire de l’hôtel « Zum Hirschen » dans le quartier Elisabeth-Vorstadt de Salzbourg remonte au XVIe siècle. En 1830, la famille aujourd’hui propriétaire de l’hôtel acquérait l’établissement. De concert avec Tom Lechner, nous entreprenons la rénovation de l’hôtel, ainsi que son extension dans un style d’architecture moderne. Au-delà de la vaste rénovation de l’hôtel, 40 logements assortis de deux ateliers au rez-de-chaussée et d’un garage souterrain sortiront de terre pour former un complexe du nom de « Am Hirschengrün ».

Jardin d’ornement, potager, aire de jeux et espaces ouverts égayent la cour intérieure, qui constitue une oasis verte invitant au repos et à la détente. Nouvelle pierre dans l’édifice du tissu urbain, « Am Hirschengrün » prône un concept holistique de l’habitat, alliant hôtel, restaurant, jardins et bureaux.

Un cube en bois emblématique

Le bâtiment cubique aux fenêtres asymétriques qui abrite l’administration de l’entreprise Wibeba Holz, spécialisée dans le secteur du bois, est un véritable point de repère à Wieselburg. Ce petit cube en bois, par son aspect marquant, en impose aux grands bâtiments industriels voisins, tout en s’intégrant harmonieusement dans un paysage composé de maisons individuelles éparses.

La conception répond aux exigences définies dans le programme d’utilisation des locaux, qui prévoit non seulement des bureaux, mais aussi des pièces à usage spécifique, telles que des salles de formation, de séjour et de présentation. Les murs extérieurs, faits d’éléments préfabriqués en bois, sont recouverts d’un bardage en chêne et ventilé.

Rencontres entre sport & culture

À Plankstadt, nous construisons un centre culturel comportant une scène et plusieurs salles annexes relié par un hall d’entrée à un nouveau gymnase à trois terrains. À la bâtisse existante qui abrite la fédération de bowling et un restaurant viendra s’ajouter une maison des associations, créant ainsi un véritable quartier culturel et sportif.

En termes d’espace, les usages du centre culturel et sportif sont distincts de la salle de bowling existante et de la future maison des associations. En plus de la nouvelle place des fêtes, il y aura ainsi des espaces ouverts au public et semi-publics entre les différents bâtiments. L’entrée principale se trouve du côté ouest.

Les édifices sont subtilement désalignés. Tout commence au nord avec un vaste gymnase de trois terrains et de grandes façades vitrées. L’entrée principale, avec son foyer, se trouve dans le prolongement et donne sur le centre culturel attenant, qui peut facilement se convertir en salle de sport à deux terrains.

Une commune en pleine expansion

Pour assurer l’avenir et le développement des régions et des communes rurales, il est crucial de mettre en place des concepts efficaces et fonctionnels. Le projet « Die Innviertlerin » a été lancé pour étendre la zone urbaine autour du cœur historique de la commune de Moosdorf, située dans la province de Salzbourg. Le projet visant à assurer la vie et le dynamisme de la commune, il inclut un supermarché, un hôtel avec une boulangerie et un café, des restaurants, des logements pour personnes seules, en couple ou en famille, ainsi que des espaces de travail et des cabinets médicaux.

Le projet est composé de cinq bâtiments de tailles variées, qui s’agencent librement autour d’une place animée. Les fonctions s’échelonnent du nord au sud, en l’occurrence de l’espace public vers un usage de plus en plus privé.

Lieu de l'événement le long de la promenade du lac

Le Centre de culture et des congrès à Friedrichshafen, le Graf-Zeppelin-Haus, a ouvert ses portes en 1985. L’édifice plat aux multiples espaces se situe au bord du lac de Constance et accueille une salle disposant d’une capacité de 1 300 places, huit salles de conférence de taille plus modeste, ainsi qu’un restaurant et un café. Après 30 ans d’existence, d’importants travaux de rénovation s’imposaient afin d’offrir aux spectateurs un confort moderne, de répondre aux dernières normes en matière de sécurité et d’améliorer la rentabilité du palais des congrès et de la culture.

Les interventions les plus importantes portent sur la rénovation thermique et technique du bâtiment, le renouvellement des espaces gastronomiques, l’amélioration de l’acoustique des salles de spectacle et l’ajustement aux nouvelles normes de sécurité. La planification du projet prévoit que le déroulement de l’ensemble des travaux n’interrompe pas l’activité de l’institution. En outre, le caractère historique du bâtiment classé sera préservé.

Une construction en bois durable au bord du fleuve

Le bâtiment qui abrite le centre de services du Haut-Danube et la surveillance fluviale se déploie tout en longueur sur un seul niveau. Avec ses allures d’entrepôt, cette construction en bois se fond discrètement et tout naturellement dans l’ensemble existant sur les rives du Danube. En même temps, elle redéfinit les contours de ce lieu et lui confère une identité forte.

Semblant flotter sur une plate-forme qui la protège des crues, elle incarne une élégance subtile portée par le fleuve, mettant parfaitement en valeur la transversalité des bâtiments ruraux massifs et des volumes en bois allongés.

La juxtaposition de surfaces plus ou moins mobiles donne le jour à un espace extérieur proche de la nature, d’une grande sobriété, qui raconte une histoire passionnante. Ce paysage fluvial, marqué par le mouvement et le changement, offre une polyvalence et une liberté maximales, profitant autant à l’homme qu’à la nature. La modernité du nouveau bâtiment administratif rend hommage à ces circonstances, tout en affichant une empreinte écologique exemplaire.

The sustainable timber construction kit

At the North German Academy for Finance and Tax Law Hamburg (NoA), civil servants from the tax administrations in Hamburg, Mecklenburg-Western Pomerania and Bremen receive training and further education. The listed building currently in use at the present location cannot meet today's requirements for "new work" and "new education". Therefore, we are building a new timber system construction on the "Beim Pachthof" site in Hamburg Horn. The new NoA fulfils high design standards and modern requirements for learning and working environments.

For the first time, the serial modular system is being trialled in the NoA project. We developed the system as part of a study together with specialist planners and the client. The prefabrication of the modules ensures a rapid assembly process on site. The building can thus be flexibly adapted to site-specific cubatures and designs as well as individual requirements in terms of size and function. With this innovative system, we are establishing a sustainable, climate-friendly and economical construction method for educational buildings in Hamburg.

Un campus à hauteur d’enfant

Située en Alsace, Lingolsheim, à six kilomètres à peine de Strasbourg, est une agglomération en plein essor, très prisée des jeunes familles. Outre l’extension de l’école primaire, ce nouveau campus scolaire sera doté d’une maternelle et d’un gymnase flambant neufs, offrant ainsi les conditions idéales pour l’accueil des enfants et leur plein épanouissement.

Le bâtiment polyvalent constitue le cœur du complexe scolaire. En plus d’accueillir les activités périscolaires, il est destiné, du fait de son rez-de-chaussée ouvert vers l’extérieur, de sa cour intérieure végétalisée et de son large escalier extérieur, à être autant un lieu de rencontre et d’enseignement que de loisirs. Les différents espaces du campus sont reliés entre eux par des galeries couvertes, offrant ainsi des perspectives variées sur l’extérieur et l’intérieur. De hauteur volontairement réduite, les différents édifices se regroupent autour de vastes espaces libres, s’intégrant ainsi parfaitement dans leur environnement immédiat composé de constructions assez espacées.

Un péristyle qui redonne son unité à tout un ensemble

Le nouveau Palais de la Musique et des Congrès relie les salles du bâti existant des années 1970 et 1980 aux nouvelles constructions, créant ainsi un ensemble harmonieux qui met en évidence son identité architecturale remarquable. Aujourd’hui, ce complexe est devenu un centre international dédié à la musique, aux manifestations culturelles, aux salons et aux conférences.

Les travaux d’extension et de restructuration ont consisté à ajouter une salle multifonctionnelle, une salle de conférence et un auditorium. Les deux salles de concert existantes ont été agrandies et réaménagées, et une salle de répétition a été ajoutée. Tous ces travaux d’envergure ont pu être menés en site occupé.

Notre projet, véritable défi, consistait à mettre en évidence les qualités du bâti existant, à le réinventer, mais aussi à repenser complètement les séquences entre les espaces, en y insérant de nouveaux espaces au besoin. Notre objectif était de concevoir un nouvel ensemble tout en honorant les bâtiments existants et de créer un ensemble cohérent, avec des espaces intérieurs clairement structurés en fonction de leur usage afin de permettre une meilleure orientation du public.

Une habitation spacieuse sur un terrain réduit

La petite commune de Sulzberg est perchée sur la montagne du même nom, à la pointe nord du Bregenzerwald. La maison, construite sur une pente abrupte au beau milieu d’un lotissement de maisons individuelles très dense, exploite parfaitement le peu de terrain disponible. Du fait de la pente extrême, les pièces se répartissent sur trois étages.

La Maison K incarne la réussite d’une densification qui privilégie l’espace, l’intimité et une vue dégagée, sur une petite parcelle escarpée, en pleine agglomération.

A sheltered roof over your head

The Edelweiss Alpine Club describes the Hinteralmhaus as one of the most important huts in the Mürzer Oberland Nature Park. The positioning on the alpine pasture and the distinctive shape of the old hut are also retained in the replacement building. The building has been adapted to the existing cubature without significantly changing the orientation and proportions of the striking gabled façade. The Hinteralmhaus is the only building that stands at right angles to the other huts on the mountain pasture. The replacement building also responds to this distinctive rotation and its position reacts to the existing topography.

Thanks to the timber frame construction method, processed timber from the original building can be used for the frame timbers and the outer formwork. The high degree of prefabrication and the recycling of existing materials from the demolition work enable a simple, ecological and economical construction.

Pour le besoin de bouger des enfants

Le bâtiment est composé d’une partie principale tout en longueur qui abrite les salles de groupes et, à son extrémité, d’une partie transversale nettement plus courte. L’ouvrage est situé dans un lotissement de maisons individuelles relativement clairsemées. La façade orientée au sud est constituée de larges baies vitrées qui ouvrent vers l’extérieur et font office d’espace de transition vers le jardin.

Les trois salles de groupes sont organisées en plusieurs modules, chacune d’entre elles comprenant un vestiaire auquel on accède par le couloir situé à l’arrière du bâtiment, ainsi qu’une ouverture directe à l’espace terrasse donnant sur le jardin. Le complexe scolaire propose aux enfants d’explorer différents types d’espaces aux niveaux et hauteurs de plafond variés.

 

Les nouvelles formes du travail

Le terrain entouré de vergers et situé en bordure d’une zone industrielle nous a inspiré la conception d’un bâtiment hybride qui abolit les frontières entre les typologies classiquement séparées que constituent les bureaux et les logements.

Les dalles de plancher en porte-à-faux et les parties en retrait de la façade contribuent à agrandir les bureaux vers l’extérieur, offrant ainsi aux usagers des espaces qu’ils peuvent s’approprier à leur guise, que ce soit pour effectuer spontanément un brainstorming de groupe ou simplement pour se détendre. Le bureau devient ainsi un espace soigneusement organisé et propice au travail. Dans le même temps, les balcons qui courent le long des façades servent de brise-soleil et protègent des intempéries.

L’entrée principale se situe sur la Raiffeisenallee. Le hall d’entrée est flanqué de deux cours intérieures. Les espaces d’accueil et de coworking se fondent harmonieusement l’un dans l’autre, et jouxtent une petite salle de réunion. La cafétéria et sa terrasse s’ouvrent vers le sud et le jardin.

Maison de répétition musicale en bois

La nouvelle construction destinée aux répétitions de l’orchestre d’harmonie de la Bundeswehr, le « Heeresmusikkorps » de la Wilhelmsburgkaserne, est un bâtiment en bois de deux étages, clairement structuré. Il s’intègre harmonieusement dans les vastes espaces verts et installations sportives environnantes. Le hall d’entrée entièrement vitré divise l’édifice en deux parties, tant sur le plan visuel que fonctionnel. Au nord, on trouve la grande salle de répétition à deux étages, autour de laquelle se situent des salles réservées aux répétitions des différents registres. La partie située au sud abrite une petite salle de répétition, des locaux réservés à l’administration, l’entreposage et les sanitaires ainsi que des petites salles de répétition à l’étage.

Au sud, un grand espace couvert aux parois de verre se rétrécit vers l’entrée située en retrait. L’édifice, conçu en bois et donc pensé dans la durabilité, repose sur un socle en béton. Le bardage de la façade à la structure verticale a été réalisé avec du bois local laissé à l’état brut. Des lamelles translucides entourent les surfaces vitrées, assurant ainsi un éclairage naturel et non éblouissant.

L’architecture locale revisitée

Le nouveau quartier du « Seegut am Tegernsee » qui borde la promenade du lac se divise en trois zones : un hôtel au nord, des habitations au sud, ainsi qu’un espace public avec un restaurant et une grange culturelle au centre. L’ensemble se fond dans un environnement qui donne la part belle aux vastes espaces verts. L’architecture et l’agencement des 25 modules individuels reprennent le style architectural typique de la région en lui donnant une touche contemporaine, intégrant harmonieusement le Seegut dans le paysage environnant.

Ces constructions sont en grande partie réalisées en bois, dans un esprit de durabilité. L’exploitation thermique de l’eau du lac permet de fournir le quartier en chaleur et en froid. Trois équipes d’architectes, Maier Neuberger, Innauer Matt et Dietrich Untertrifaller, sont à l’origine de ce projet. Les aménagements extérieurs faisant office de trait d’union sont signés Enea Landscape Architecture.

Un ancien domaine agricole et son nouvel édifice

La transformation du domaine agricole d’Hochreute en centre européen d’une fondation bouddhiste nous a mis devant un défi particulier. Il s’agissait de réunir un bâti existant, classé bâtiment historique, et des constructions nouvelles en un ensemble emblématique et d’ériger un centre spirituel comprenant une salle de méditation, des possibilités d’hébergement pour les visiteurs et des salles de séminaire de différentes tailles.

La proposition que nous avons formulée préserve le bâti historique dans son état d’origine de 1910. Le nouveau bâtiment d’habitation en forme de L s’étend sur deux niveaux et s’intègre harmonieusement dans le relief de la colline. Il jouxte l’ancien bâtiment agricole et crée par sa disposition une nouvelle cour. Les deux cours du domaine communiquent entre elles et offrent un cadre idéal pour la tenue de séminaires grâce à leurs espaces variés. Clarté et lisibilité définissent l’organisation spatiale : la grange abrite le centre de la communauté bouddhiste, tandis que la nouvelle construction accueille les salles de séminaires, les logements et les chambres pour les visiteurs, qui s’articulent autour de la cour.

Living in the park

The ‘Floriette’ residential complex is located in the middle of a 12,000 square metre private park in Hietzing. We revitalised and added storeys to the Wilhelminian-style former nursing school and built three new urban villas. The buildings are loosely arranged to create large open spaces and the old trees have been protected.

The original contours of the elongated old building were retained and supplemented by an additional, slightly recessed residential storey. The perforated end made of anodised aluminium now forms an exciting contrast to the painstakingly restored historic façade of the old building.

The all-round railing of the three urban villas is also made of anodised aluminium and creates a visual relationship to the roof structure of the old building. Old and new are thus combined to form a harmonious ensemble.

Un programme dense dans une enveloppe dynamique

Dans les petites villes à l’échelle de Cormeilles-en-Parisis, située à 17 km au nord-est de Paris, le sport en club joue un rôle particulièrement important dans la cohésion sociale. Le nouveau complexe sportif offre aux équipes locales, aux sportifs amateurs ainsi qu’aux établissements scolaires des conditions d’entraînement et de compétition idéales. Ce programme dense inclut une halle de compétition, une salle multisports, un dojo et une salle pieds/poings. À la fois ouverte et protectrice, l’enveloppe homogène et dynamique tisse un lien harmonieux entre la dimension urbaine et humaine.

La silhouette fluide du complexe sportif s’impose à l’entrée de la ville. Le terrain de jeu abaissé a permis de modérer la hauteur du bâtiment. De subtiles inflexions viennent moduler le bâtiment dans sa longueur, tandis qu’une simple torsion dans le toit en bandes crée un avant-toit protecteur qui se déploie au-dessus de l’entrée et du parvis.

Tout en haut avec le bois

Qu’est-ce qu’une mosaïque sinon l’assemblage harmonieux d’une multitude de fragments ? C’est ce même principe que nous avons cherché à appliquer au futur quartier « Moosaik » qui doit voir le jour dans la petite ville bavaroise de Starnberg. Un quartier qui se veut modulaire, bigarré, animé et fédérateur. En son centre se dressera Moo6, un immeuble de bureaux en bois. Une construction emblématique qui, par sa taille et sa présence, dominera les bâtiments environnants et constituera le centre névralgique du quartier.

Situés au rez-de-chaussée, l’espace de restauration et sa vaste terrasse créent une transition harmonieuse entre l’intérieur et l’extérieur. Les étages supérieurs abritent les bureaux qui peuvent être agencés et divisés à loisir en fonction des besoins et qui accueillent des usagers de tous horizons, ce qui insuffle une forte dynamique et assure une belle diversité sociale.

L’éternelle beauté du bois

Cette demeure d’un charme intemporel, toute de bois et de verre, se dresse dans un pré de montagne au-dessus de Dornbirn. À la fois traditionnelle, épurée et moderne, elle rend hommage au paysage, sans s’affubler d’un faux air rustique. À l’instar des fermes traditionnelles de la région, cette construction caractérisée par sa forme cubique, son toit en bâtière presque plat et son revêtement en bois s’intègre discrètement et respectueusement dans le décor.

À l’intérieur comme à l’extérieur, le bois prédomine. Les baies vitrées sur toute la hauteur des pièces orientées sud-ouest offrent une vue panoramique époustouflante sur le paysage et la vallée. Les accès de plain-pied mènent à la loggia attenante et contiguë au jardin.

Construction en bois sur le toit d’une usine

Classée bâtiment historique, l’ancienne ferblanterie Grünwald, bâtie en 1907, compte parmi les plus anciennes constructions en béton armé de la ville de Vienne. Le rez-de-chaussée de ce vaste bâtiment industriel abrite notre agence viennoise. Les éléments historiques du bâti confèrent à l’espace une ambiance particulière, qui profite du dialogue avec les éléments contemporains disposés avec parcimonie dans le bâtiment.

Sur l’ancienne toiture-terrasse, nous avons érigé une construction moderne en bois de deux étages accueillant des logements. Le bâtiment en béton armé n’était plus apte à supporter des charges supplémentaires et la transmission verticale des charges n’était possible que par le puits d’aération et les murs coupe-feu.

La légèreté du bois, tout comme la fabrication et la rapidité d’assemblage des éléments des murs et des plafonds préfabriqués, créent les conditions optimales pour la surélévation du toit. La construction complexe faite de bardage, de vitres et de panneaux se démarque de la plupart des structures des toits viennois, composées d’acier et de remplissages en bois.

La maison au cœur des vignes

Cette maison, perchée sur un coteau en bordure de Vienne, jouit d’une situation exceptionnelle et découvre un panorama fantastique sur les vignobles et les collines qui entourent la capitale, s’étendant jusqu’au Danube. Dès le départ, l’objectif des architectes et du maître d’ouvrage était d’intégrer ce paysage dans la maison et de le rendre palpable.

Le parallélépipède rectangle de 36 mètres de long, tout entouré de baies vitrées soutenues par une structure extérieure en acier gris graphite, est posé sur un socle massif et s’avance sur 12 mètres en porte-à-faux. Côté rue, le garage, les rangements et le local technique s’incrustent dans le versant.

Cette construction cubique moderne satisfait à des prétentions architecturales élevées, exploitant parfaitement le terrain en pente difficile. Arborant des lignes claires, presque austères, la maison sait s’affirmer et se mettre en scène dans le paysage environnant.

Une habitation urbaine dans un cadre rural

Le Pfänderhang à Bregenz, avec ses parcelles très convoitées qui surplombent la ville avec vue sur le lac, a su préserver un caractère véritablement rural. La topographie du terrain en pente, orienté nord-sud, et le panorama qu’il offre ont présidé à la conception de cette maison.

L’accès se fait à hauteur de route côté nord, par le niveau le plus bas. Il est surmonté d’un étage à hauteur du jardin qui abrite les chambres d’enfant et d’amis ainsi que le bureau. Enfin, tout en haut, l’étage d’habitation surplombe le versant herbeux. Les larges terrasses placées en porte-à-faux en font le tour, telles des extensions en plein air protégées par la dalle de toiture.

La maison DI apporte une réponse contemporaine à la question de savoir comment allier l’habitation urbaine au contexte rural, l’intimité au besoin de représentation.

Derrière la façade en bois, une unité de médecine ambulatoire

Situé au cœur d’Appenzell, le centre médical abrite deux cabinets de médecine générale, ainsi que des espaces dédiés à la chiropractie, à la kinésithérapie, à la gynécologie et à la psychothérapie. Situé le long de la route communale, ce bâtiment de trois étages, presque carré, est facilement identifiable grâce à son enveloppe en lamelles de mélèze. Seuls les étages supérieurs en sont entièrement recouverts, le béton armé ne restant apparent qu’au niveau du rez-de-chaussée. Les lamelles de mélèze n’ont pas seulement une fonction esthétique, mais offrent comme un rideau positionné devant la façade une protection contre les regards et l’ensoleillement.

En plusieurs endroits, les quatre appartements du dernier étage sont en retrait par rapport à la façade pour laisser place aux terrasses. Côté rue, en revanche, les étages inférieurs sont en saillie, formant ainsi un espace abrité qui mène à la pharmacie, située au rez-de-chaussée et dont la devanture est entièrement vitrée. Le bâtiment répond pleinement aux exigences de la norme suisse Minergie, qui régit la conception des bâtiments en matière de confort, d’efficacité énergétique et de préservation du climat.

Habiter au-dessus d’un parking silo

Dans un paysage en mutation à l’entrée du nouveau quartier des Deux rives, le projet forme un trait d’union entre le bassin Vauban et le bassin de la Citadelle. Ancré dans ce contexte portuaire, il contribue à la structuration urbaine de la ZAC.

Le bâtiment adopte une figure en croix : au-dessus d’un volume horizontal abritant une halle et des parkings s’élève un volume vertical. Les logements sont implantés sur 9 étages au droit des pignons, pour bénéficier des vues exceptionnelles, ainsi qu’en partie supérieure du silo. Conçus pour s’adapter aux changements d’usage à venir, les appartements proposent des parcours multiples, des alcôves transformables en pièces ou au contraire des chambres décloisonnables.

Une « halle active » traversante relie la station de tramway et la promenade des quais. Ouverte aux habitants du quartier, elle devrait abriter une pluralité de pratiques encore à définir. Le toit du silo est conçu comme un espace habité collectivement, à la fois minéral et végétal. Avec sa silhouette qui se découpe franchement dans le paysage, le bâtiment participe à la création d’un nouveau mode de vie pour ce quartier en devenir.

Un collège fait de bois, d’ombre et de lumière

Le choix des matériaux et l’utilisation du bois sont très importants dans nos bâtiments scolaires. C’est le cas du collège d'Orlinde à Bretenoux, dans le Lot. Son organisation compacte, entièrement de plain-pied, évoque celle des bastides médiévales de la région. L’architecture se caractérise par une enveloppe unique en bois et par une cinquième façade particulièrement soignée. Un épais bandeau protecteur en bois brûlé à large débord régule sur tout le pourtour les apports lumineux et protège des intempéries. Le caractère introverti du bâtiment contraste avec les espaces intérieurs spacieux et aérés, où le bois clair domine et où des patios et des lanterneaux font entrer la lumière du jour. 

Toute la superstructure est réalisée en bois, essentiellement du bois massif, utilisé avec le souci constant de réduire le cubage utilisé. Avec un seul étage, le monolithe horizontal, en symbiose avec son environnement naturel, constitue une nouvelle accroche urbaine à l’entrée du bourg.

Une vie urbaine vibrante au bord du lac

Avec le projet Seestadt Aspern, un nouveau quartier polyvalent en devenir, composé de bureaux, de logements abordables et d’un secteur commercial, scientifique, de recherche et d’enseignement, émergera à Vienne d’ici 2030. Nous avons conçu, en partenariat avec le cabinet d’architectes suédois White Arkitekter, un nouvel ensemble résidentiel mixte pour le terrain H1 : « Lili am See ».

Disposées en quinconce et de hauteurs différentes, les tours apportent au quartier une note à la fois originale et remarquable. Le coup d’envoi est donné par la construction, sur la place Zaha-Hadid, d’une tour de 66 mètres faisant face au lac. Deux autres tours, de 35 mètres chacune, se dressent sur la place des Cultures, formant ainsi un ensemble fascinant avec les deux structures légèrement plus basses situées aux extrémités nord et sud du quartier.

Sesotec in Schönberg, Lower Bavaria, supports the industry with intelligent solutions for foreign object detection, material sorting and analysis in order to organise their production sustainably and efficiently. The demand for this service is increasing and with it the space requirements. Sesotec therefore commissioned us to plan new production and storage halls with offices.

We set the almost square new building with a side length of around 120 metres into the slope in such a way that it blends unobtrusively into the landscape.The basement to the north and west is thus exposed.The social rooms with cafeteria and the building services are housed here. The two-storey office block is located above this to the west. Access is at ground level from the north.

The office wing is adjoined by three bays for logistics, prefabrication and final assembly.Their height is based on the slope and the requirements of the internal production processes and ranges from nine to twelve metres. The loading yard in the south has two low ramps so that lorries can dock onto the loading platforms.

Pour une densification en douceur

Dans l’idée de réaliser une densification mesurée et respectueuse du tissu urbain, nous construisons à Klaus, une commune du Vorarlberg, un complexe baptisé Qulumbus. Cet ensemble comportera des appartements et des bureaux. Ce projet consiste en deux bâtiments en bois massif, indépendants l’un de l’autre et reliés entre eux par un parking souterrain.

Du côté de la rue, un cube cristallin de trois étages s’élève, proposant au rez-de-chaussée des espaces commerciaux et huit appartements en location dans les étages supérieurs. Le bâtiment, situé un peu à l’écart, abrite quant à lui quatre appartements. Les deux bâtiments, ainsi que le toit, sont intégralement construits en bois, à l’exception du soubassement et des planchers réalisés en béton armé.

Carefully guided into modernity

On the picturesque outskirts of Weiler lies a traditional farm that has characterised the cultural landscape for decades. Once used as a dairy farm, the building combines living, barn and stables under one roof. This kind of farm with all functions under one roof is known as “Einhof” in the Alpine region. We have carefully transformed the farm into a contemporary, ecological living space that preserves the character of the building while at the same time reinterpreting it. In this way, the new building sets a clear accent without disturbing the original townscape.

The new “Einhof” in Weiler is an example of respectful treatment of existing buildings, sustainable use of resources and a timeless, authentic architectural language.

Un environnement idéal pour les licornes

Le TGZ, centre de technologie et incubateur d’entreprises du port fluvial de Straubing-Sand, offre une grande variété d’espaces flexibles destinés aux jeunes entrepreneurs qui profitent de différents autres services, notamment de salles de conférence et de réunion. Ce concept connaît un tel succès que l’exploitant a décidé d’agrandir le TGZ. Une ossature en bois de forme étirée vient compléter les constructions existantes afin de créer un campus multifonctionnel.

Le bloc tout en longueur prolonge le bâtiment du BioCubator au nord et complète les structures établies du TGZ pour créer un campus. Une cour intérieure végétalisée stimule les interactions au sein du bâtiment et offre une perspective captivante aux utilisateurs. L’aile des bureaux du nouveau bâtiment est accolée à la construction existante et jouxte l’aile des laboratoires, légèrement surélevée.

Reconnaissable de l’extérieur à sa structure en bois, le nouveau bâtiment est doté d’une façade ventilée, à structure horizontale. Les coursives extérieures et la passerelle de liaison sont habillées de treillis servant de support pour la végétalisation de la façade.

Des synergies pour l’enseignement et la recherche

À l’heure actuelle, les centres de recherche en sciences de l’information et de la communication de l’université sont dispersés sur sept sites. Avec l’inauguration de la nouvelle maison des médias, toutes les fonctions seront regroupées sur un seul campus, ce qui facilitera le travail interdisciplinaire et générera des synergies pour l’enseignement et la recherche. Le bâtiment se compose d’un socle, surmonté de trois niveaux traversés par des patios intérieurs dont les terrasses végétalisées sont aménagées en gradins.

Les façades extérieures de l’édifice présentent des corniches horizontales et des loggias découpées, alternant entre des espaces ouverts et des espaces vitrés. Les étages supérieurs présentent une façade constituée de panneaux en bois préfabriqués dont les lamelles sont disposées verticalement. Les niveaux inférieurs du bâtiment et les murs rideaux en verre à ossature bois des cours intérieures sont revêtus d’une enveloppe lisse en aluminium recyclé.

Une nouvelle architecture pour de nouveaux concepts pédagogiques

Pour transformer l’école élémentaire d’Edlach en un pôle éducatif moderne, les salles de cours et celles dédiées au travail de groupe sont organisées en modules autonomes et se présentent sous forme de petites unités offrant diverses possibilités d’aménagement. Le corps principal du bâtiment, composé de deux étages, abrite les salles de classe. Un vaste hall vitré et polyvalent relie le bâtiment scolaire à la salle de sport et sert également d’entrée à l’école.

Nous avons imaginé et construit cette école selon un concept de cluster, ce qui s’est avéré à la fois efficace et économique sur le plan architectural. Cependant, nous avons conservé une certaine continuité avec l’existant, ce qui permet aux membres de la communauté scolaire de s’orienter facilement dans les nouvelles installations, consacrées désormais à un enseignement étalé sur toute la journée avec une part dédiée à l’enseignement inclusif.

Nous avons tout particulièrement veillé à l’utilisation de matériaux de construction écologiques et à l’énergie grise, tout en nous préoccupant du cycle de vie des matériaux et des bâtiments, notamment dans le contexte du Kommunalgebäudeausweis, l’EcoPass pour le bâtiment public du Vorarlberg. L’école primaire d’Edlach a d’ailleurs reçu le prix national Architecture & Durabilité. L’utilisation de matériaux naturels et le souci du détail font de cette école un lieu d’apprentissage harmonieux et serein.

Une « camera obscura » en surplomb

Au nord-est de Bregenz, dans le Vorarlberg, un prisme de bois peint en noir semble saillir du versant sud abrupt pour se dresser face à la vallée du Rhin. Cette maison qui ressemble à première vue à une sculpture est en réalité le résultat de réflexions économiques. Pour tirer le meilleur parti possible de la parcelle extrêmement escarpée, dont la surface constructible est limitée à 450 m², un volume maximal a été créé grâce à une vaste sous-face en porte-à-faux.

L’exploitation de la pente requiert une construction sur quatre niveaux. Les deux étages intermédiaires abritent les pièces de vie, tandis que le garage se trouve tout en haut et le rangement des outils de jardinage en bas. Sur les deux niveaux d’habitation, les pièces sont ordonnées en fonction de leur aspect privatif : l’étage supérieur accueille la cuisine, la salle à manger et le séjour, tandis que le niveau inférieur est dédié aux pièces plus intimes telles que le bureau, la chambre d’amis et la chambre à coucher.

Un édifice imposant, caractérisé par des lignes audacieuses.

Le projet de construction de la commune de Gräfelfing sur le campus scolaire de Lochham est ambitieux. Il prévoit notamment la construction d’une piscine de 25 mètres, d’un bassin d’entraînement, d’un gymnase avec trois terrains, d’un mur d’escalade, d’une piste d’athlétisme, et de plusieurs salles annexes. Nous nous sommes demandé comment nous pourrions concevoir un complexe sportif aussi fonctionnel que respectueux de son environnement.

Cela a abouti à la construction d’un édifice en bois, d’un seul niveau, composé de deux sections, avec un toit végétalisé. Son profil nettement défini se fond harmonieusement dans le décor. Une piscine et une salle de sport semi-enterrées sont disposées en un angle aigu et convergent vers une entrée centrale de forme triangulaire.

Le surplomb asymétrique du toit met en évidence les entrées et oriente les visiteurs vers la salle de sport. La façade est mise en évidence par un bardage ajouré fait de lattes verticales qui servent notamment de brise-soleil et protègent les grandes surfaces vitrées des regards.

Un gymnase bois-paille omnisports

Ce gymnase polyvalent apparaît comme un élément central de la nouvelle ZAC du Bon Lait. Construit principalement en ossature bois et avec une isolation en bottes de paille, il vient achever la mutation du quartier. Il accueille les classes primaires et secondaires des établissements scolaires proches, ainsi que les associations sportives et les sportifs amateurs. Son volume abrite une salle divisible en trois permettant de pratiquer simultanément différents sports ainsi qu’une salle d’entraînement pour les sports de combat, la danse et la gymnastique. Des lanterneaux font entrer généreusement la lumière naturelle zénithale. Le monolithe de bois, percé de larges baies en façade, présente une enveloppe sobre composée de tasseaux en mélèze pré-grisés qui le distingue des constructions alentour. Dans un environnement bâti dense et hétérogène, il s’ouvre sur la place par une loggia urbaine qui assure la liaison avec l’espace public et stimule les interactions entre intérieur et extérieur.

Innovative working environment for interdisciplinary collaboration

The "Projekthaus Zukunft" (Project House Future) in the centre of the Technical University Dresden (TUD) campus is the interface between science, research and teaching. The cube-shaped solitaire at the eastern end of the central campus green forms a striking counterpart to the auditorium centre. Our design creates an innovative working landscape with a variety of spaces for interdisciplinary collaboration between scientists and students. Here they can engage in dialogue with each other, drive projects forward together and present their research findings.

The concept not only fulfils the functional requirements of the university, but also develops a concise architectural language. It was important to us to maximise flexibility of use, life cycle-appropriate construction methods and future-oriented and cost-effective energy concepts.

Construction sur pilotis au bord du lac

Les rives du lac de Tegernsee en Bavière où se trouve la parcelle sont régulièrement inondées, d’où le choix de construire cette maison de vacances sur pilotis. Elle s’inscrit ainsi dans la tradition des constructions rurales au bord de l’eau. La légèreté, la faible hauteur et la mise en valeur des lignes horizontales recréent la typologie des hangars à bateaux et des maisons de pêcheurs.

La construction en bois principalement composée de sapin blanc de la région préserve largement la surface naturelle du terrain. Seuls les pilotis et le local technique souterrain ont nécessité quelques modifications ponctuelles.

Cour résidentielle, toit-jardin et rez-de-chaussée avec vue

La parcelle 7 du nouveau  « Village im Dritten » (Village dans le troisième arrondissement) de Vienne, pour laquelle nous avons collaboré avec Artec, se trouve en face du passage rejoignant le Landstraßer Gürtel. Le projet doit son nom de « Village Mitte » à sa situation bien en vue, au beau milieu du quartier. L’ensemble résidentiel forme un U qui s’ouvre sur le parc.

Le rez-de-chaussée surélevé, ouvert en son centre, prolonge la cour centrale jusqu’à la rue qui traverse le quartier. La vue embrasse ainsi le parc et une sorte d’esplanade couverte. Les 131 logements sociaux se déclinent en diverses formules abordables, adaptées aux familles, aux couples et aux célibataires.

Les volumes compacts et écoénergétiques maintiennent un équilibre idéal entre surface utile et enveloppe du bâtiment. Les portées réduites, les étages standardisés et les dimensions économiques des murs et des planchers contribuent à minimiser les coûts. Les cages d’escalier et les noyaux offrent la rigidité nécessaire à une symbiose économique entre desserte et structure porteuse. Enfin, la construction en série et la préfabrication nous permettent de réduire encore les écarts de coûts dans le secteur de la construction de logements.

Terrains de sport sur le toit

Sur les collines du Hönggerberg, l'ETH Sport Center vient enrichir le nouveau complexe de « Science City ». Il abrite l’Institut des sciences du mouvement et du sport ; ses multiples salles offrent en outre aux étudiants du campus la possibilité de pratiquer les activités sportives les plus diverses. L’encastrement des sections du bâtiment dans la pente douce de la colline déleste le volume de son caractère imposant et réalise son intégration subtile dans le paysage environnant.

De l’extérieur, la vie intérieure du bâtiment se dissimule aux regards ; les terrains de sport installés sur le toit semblent se fondre dans le paysage. Seul le cristal vert et lisse du vitrage de la façade ouest s’affirme et se dévoile entièrement en direction du campus.

Nous avons pu bâtir de manière durable et écologique grâce à un système de ventilation contrôlé, un recours abondant à l’éclairage naturel et à des matériaux en grande partie recyclés, avec une empreinte énergétique la plus faible possible à la fabrication. Premier bâtiment public en Suisse à bénéficier du label Minergie ECO, le centre sportif concrétise le souhait de l’École polytechnique fédérale (ETH) de se doter d’infrastructures à haute efficacité énergétique.

Des logements abordables et des emplois attrayants

Un quartier à usages mixtes comprenant des bureaux, des commerces, une offre gastronomique, une école maternelle et des logements est sur le point de voir le jour à la périphérie sud de la commune d’Eggelsberg dans l’Innviertel, en Haute-Autriche. Situé à 37 kilomètres de Salzbourg, ce projet se fonde sur le logement abordable et haut de gamme, ainsi que sur des emplois attractifs à proximité de la ville.

L’architecture crée le décor d’un espace polyvalent, où l’on trouve des bureaux et des commerces, mais aussi un restaurant, des chambres à louer, ce qui en fait un lieu de rencontre propice à la détente. Au cœur de cet ensemble se trouve une place animée, bordée de marronniers, de zones de détente et de terrasses de restaurants.

Près de 3 000 mètres carrés seront réservés à l’accueil de la petite enfance. La première étape du projet de construction verra émerger des bâtiments en bois de deux ou trois étages, pouvant accueillir jusqu’à 80 enfants.

Une proximité citoyenne en mode durable

Les centres administratifs de Wiesbaden, dispersés dans toute la ville, ne répondent plus aux besoins actuels en matière de proximité citoyenne, de développement durable et de technologies. Pour y remédier, il est proposé de construire un nouveau siège administratif pour la capitale du Land de Hesse à proximité de la gare Centrale. Ce bâtiment sera un exemple en termes de protection climatique, de durabilité et d’empreinte écologique.

Un vaste édifice de cinq étages se dresse au bord d’une grande avenue du quartier. Le rez-de-chaussée est surélevé, offrant une vue dégagée sur son environnement. En face, un café et des petits commerces animent la rue.

Un vaste escalier, orné d’une rampe pour faciliter l’accès, s’étend jusqu’à la cour intérieure. Transformée en véritable jardin enchanté où s’épanouissent des fleurs sauvages et des herbes folles, cette cour accessible de toute part se trouve au cœur du nouveau bâtiment. Des marches et des bancs entourent un bassin central, invitant à la détente et aux échanges. Au-delà de la végétalisation des toits et des façades, la cour remplit une fonction bioclimatique importante dans un contexte urbain.

Three under one roof

b2 electronics in Klaus, which is part of the Omicron Group, gets a new company headquarters in Rankweil. We already expanded the Omicron headquarters in Klaus into a campus in 2015. Now we are uniting the three b2 locations in Klaus and Koblach under one roof.

The planned building offers space for production and storage areas as well as office space for around 140 employees on two basement floors and four upper floors. The special feature of the b2 Development Centre is that it is designed to grow with the company. If required, the first floor can be extended, adding 40 workstations to the offices on the second floor.

Five houses, five courtyards

With an area of 44 hectares, the former Nordwestbahnhof is the last large inner-city development area in Vienna. This district is to become a climate-friendly and socially mixed residential and working neighbourhood. The aim of the phase 1 developer competition organised by wohnfonds_wien is to build high-quality, subsidised housing based on the 4-pillar model: architecture, social sustainability, economy and ecology.

The jury awarded first prize to our design for building site NW04-6: "This entry addresses the core concerns of the circular economy and climate protection in a truly convincing way. The entry is also convincing in terms of its urban planning and architectural qualities with a cleverly thought-out floor plan and development concept."

Cure de jouvence pour une maison traditionnelle

Depuis les années 70, le Tannahof à Au, ancienne ferme traditionnelle du Bregenzerwald, sert d’hôtel. En 2016, pour répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante, il a été décidé de rénover l’édifice.

L’extension latérale des années 70 a été remplacée par un pavillon en bois de plain-pied, qui abrite désormais la réception, un bar, ainsi qu’un local à skis au sous-sol. Les chambres se trouvent à l’arrière du bâtiment historique dans une aile qui servait autrefois d’écurie et qui a été modernisée. Ce complexe entièrement restauré respecte les caractéristiques architecturales traditionnelles du style Wälderhaus, propre au Bregenzerwald.

Dans l’esprit d’une tradition revisitée, les nouvelles parties sont entièrement fabriquées en bois par des entreprises locales. Conformément aux exigences en matière de construction, il a été nécessaire d’agrandir les espaces existants en surélevant les sols et les toits de 25 %, en y adjoignant une extension reliant l’édifice existant et en améliorant son accessibilité. La nouvelle cage d’escalier comprenant un ascenseur permet un accès sans obstacle à l’hôtel.

Un collège entre bois et lumière

Conçu pour accueillir 920 élèves, le collège est composé de deux volumes distincts : un long parallélépipède rectiligne se pose sur un socle en courbe douce, pour mieux épouser la topographie et s’insérer dans le site. Entièrement vitré, ce rez-de-chaussée apporte de la légèreté à l’ensemble ; il abrite le hall d’entrée, le préau, les espaces de vie scolaire, la salle polyvalente et la cantine. Sur les façades sud-est et nord-ouest, des brise-soleils en bois verticaux et horizontaux contrôlent les apports de lumière dans les deux étages des salles de classe. Le système constructif est mixte : béton au rez-de-chaussée pour assurer la robustesse des locaux empruntés par tous, et mixte dans les étages avec des éléments préfabriqués béton-bois. Le projet s’inscrit dans une démarche respectueuse de l’environnement. Les matériaux employés permettent une bonne insertion dans le site et assurent également la pérennité de l’ouvrage. À l’intérieur, un atrium sur trois niveaux apporte de la lumière naturelle aux espaces de circulation, contrastant avec la grande compacité du bâtiment.

Un panneau sémaphore

S’étirant sur 100 mètres, le corps de bâtiment longitudinal du supermarché se détache clairement des bâtiments avoisinants. Un écran de tôles en cuivre perforées à profil trapézoïdal court sur toute la longueur de la façade et peut être en grande partie abaissé mécaniquement. Impossible à manquer, il signale aux clients si le magasin est ouvert ou fermé. Derrière ce fin maillage de cuivre ombrageant le vitrage de la façade sud, la surface de vente et le parking couvert de plain-pied se divisent l’espace.

Construction épurée, plans clairs et définition minutieuse des proportions, ainsi que la particularité du panneau perforé sont les principaux moyens architecturaux mis en œuvre. Ainsi, l’édifice atteste bien que sobriété rime avec qualité.

Des logements abordables, écologiques et proches de la nature

La consigne du premier concours « WohnBAUMprogramm » de Vienne organisé par des promoteurs immobiliers consistait à concevoir des prototypes novateurs de constructions de petite taille et adaptables à différents sites. Les principaux critères étaient la rentabilité, l’intégration harmonieuse dans l’environnement naturel et l’énergie durable.

Nous avons imaginé une solution innovante sous la forme d’un cube magique en éléments préfabriqués en bois. Ce cube offre des logements attrayants et abordables, qui s’intègrent parfaitement dans le paysage naturel. Avec des espaces de vie spacieux donnant sur la nature, des chambres compactes et multifonctionnelles, un jardin, un balcon, une loggia ou une terrasse, ces logements assurent une qualité de vie élevée.

Le cube est polyvalent, adaptable, interactif et évolutif. De forme rectangulaire, il comporte entre un et trois étages. Avec une surface au sol d’environ 150 mètres carrés, il s’adapte à la plupart des terrains. Il peut être autonome ou construit en mode mitoyen, tout en respectant la règlementation viennoise en vigueur pour les bâtiments de catégorie un. En plaçant le dernier étage en retrait, les cubes empilés conservent leur individualité.

Habitat de qualité pour l’automne de la vie

Dans les murs de l’ancien monastère cistercien de Zoffingen de la ville de Constance, l’association Caritas d’aide aux personnes âgées a érigé un nouvel établissement médico-social. Ce nouvel établissement succède à celui de St Marienhaus, qui n’était plus conforme aux critères de la nouvelle norme allemande relative à la construction des structures d’accueil et de soins pour les personnes âgées. Nous avons imaginé, de concert avec werkgruppe drei et Caritas, une nouvelle construction et rénové l’existant dans le respect de son caractère historique. Le nouvel ensemble ainsi formé représente un élément important dans le paysage urbain et marque de son empreinte le centre historique.

L’établissement de Zoffingen dispose de 90 places d’hébergement longue durée dans des chambres individuelles confortables, 15 places court séjour et 17 places en accueil de jour. Le complexe comporte une chapelle, un jardin pour les résidents et une cafeteria publique offrant un espace extérieur vert et une oasis d’eau, sous l’ombre imposante d’un hêtre vieux de plus de 700 ans.

Habiter dans un jardin

Au sud du site de l’ancien village historique d’Aspern, non loin du parc national de la Lobau, nous avons érigé un lotissement à l’image des jardins familiaux. 88 unités se répartissent sur deux parcelles comprenant chacune onze rangées de quatre maisons et s’ordonnent selon une irrégularité savamment contrôlée. Les maisons orientées sud-ouest se composent d’éléments préfabriqués en bois. La diversité de la disposition du bâti et de la conception des façades forme un ensemble hétérogène aux multiples facettes.

Une large rue, rappelant la rue centrale des villages, divise le lotissement en une partie ouest et est. Cette voie constitue non seulement un espace propice au voisinage et aux rencontres, mais fait également office d’aire de jeux et de desserte publique. Des chemins parallèles s’alignent perpendiculairement le long de la rue et assurent l’accès aux maisons. Les places formées par leurs extensions apportent de la diversité à l’espace.

Une vie de senior dans un quartier animé

Nous allons édifier 132 appartements à loyer modéré dans le quartier résidentiel très prisé de Wolfganghof, à Saint-Gall. Ils seront accessibles à tous, que ce soit pour les couples, les célibataires, les jeunes ou les moins jeunes. La plupart des appartements auront entre 2,5 et 3,5 pièces. Les unités sont donc nettement plus petites que celles de l’ensemble existant, qui dispose principalement d’appartements comptant 4,5 à 6 pièces. Les personnes âgées ont la possibilité de s’installer dans des logements plus petits tout en restant dans le même quartier, tandis que les appartements plus spacieux sont réservés aux familles. Le bâtiment le plus grand, situé au terminus du bus, abrite quant à lui des commerces, des salles communes et des espaces de coworking.

Le Wolfganghof, un ensemble résidentiel, a été érigé en plusieurs étapes, à partir de 1982. Pour les nouvelles constructions, nous reprenons la forme allongée et angulaire des maisons en briques traditionnelles. Ainsi, les cinq immeubles de trois à quatre étages se fondent harmonieusement dans leur cadre, préservant ainsi l’unité visuelle du quartier. Les nouvelles constructions sont évidemment accessibles aux personnes à mobilité réduite, contrairement à la plupart des bâtiments existants qui, pour la plupart n’ont pas d’ascenseur.

Rapidement montée et tout aussi vite démontée

Confrontée à l’accroissement de la population et aux obligations réglementaires imposant une expansion des services d’accueil pour les tout-petits, la municipalité d’Innsbruck se voit dans l’obligation de créer de nouvelles maternelles en nombre suffisant. Pour ce faire, elle mise sur l’idée des maternelles mobiles. Un emplacement temporaire adéquat a d’ores et déjà été identifié dans le village olympique. Constitué d’un niveau unique avec de la place pour accueillir trois classes de maternelles, le bâtiment modulaire en bois est entièrement autonome et préfabriqué en usine. Chacun des modules du bâtiment peut être démonté aussi aisément qu’il a été monté à l’origine.

Ce bâtiment aux plans modulables se compose d’espaces destinés à l’accueil des groupes ainsi que des zones dédiées aux activités physiques, au repos et aux repas, y compris une cuisine. Grâce à sa modularité, l’ensemble offre une variété de possibilités d’aménagement et les trois salles de groupes disposent d’un accès direct aux terrasses couvertes et aux aires de jeux extérieures. L’un des modules est équipé d’un escalier, ce qui permet au besoin d’ajouter facilement un deuxième étage. Revêtue de lamelles d’épicéa, la façade au bardage ajouré confère à la construction un aspect harmonieux.