Wood’Art – La Canopée, Toulouse (FR)
Construction neuve,
Construction en bois,
Construction modulaire
Maîtrise d'ouvrage : Icade Promotion
Site : ZAC La Cartoucherie, Toulouse (31)
Architecture : Dietrich Untertrifaller (mandataire conception) avec Seuil Architecture
Concours : 2017 (ADIVbois)
Construction : 2019 – 2022
Surface : 13 565 m²
Programme : 137 appartements (dont 42 subventionnés), hôtel de 100 chambres, commerces, parking
Labels & certifications : NF Habitat HQE, Label "Bâtiment Durable Occitanie" - niveau Argent, Label E+C- niveau E3C2, In’Nowatt : 23 ans, Label Biosource niveau 1 (76% bois dans la structure)
Photos : Aldo Amoretti
Équipe
Florent Brosse, Jörg Fend, Martin Höck, Christina Kimmerle, Federico Silvestri, Christoph Teuschl, Iana Vicq
Textes : Gerlinde Jüttner, Valérie Thouard
Partenaires
Maître Cube (mandataire réalisation) - Terrell - Soconer - Gamba - IDTec - Sept
Prix
- Holzbaupreis Vorarlberg , Reconnaissance
- Austria Green Planet Building, Auszeichnung
- Grand prix régional des Pyramides d’argent, Prix
Hôtel et logements à 76 % en bois
Sur un ancien site industriel de la rive gauche de la Garonne, l’écoquartier mixte de la Cartoucherie accueille des logements, des espaces commerciaux ainsi que des équipements publics tels que des écoles et des installations sportives ou de loisirs. Nous y avons construit le complexe Wood’Art, un projet primé dans le cadre du concours national Adivbois.
En premier lieu, notre intervention a permis d’établir un point de repère dans la ville. Mais nous avons surtout réussi à créer un quartier vivant grâce à la diversité des espaces publics, à la perméabilité des bâtiments et à leur mixité sociale et fonctionnelle. Une vaste place bordée par l’axe du tramway, avec un café au pied de la tour de l’hôtel, devient un point de rencontre et un centre animé. À l’arrière, sur le côté ouest plus calme, deux immeubles résidentiels s’élèvent au-dessus d’un socle commun de commerces et d’équipements publics. Une rue piétonne les dessert, s’élargissant à certains endroits pour laisser place aux tables des restaurants et des cafés. Le toit-terrasse du socle est le support de jardins luxuriants, visibles depuis la place. Il offre, avec sa végétation de type parc, des espaces collectifs de détente et de rencontre attrayants pour tou·te·s les habitant·e·s.
Un plan directeur divisé en deux
Le plan directeur répartit les quelque 13 000 m² du site en deux parties : à la lisière de la place publique, bordée par la ligne de tramway, la tour abritant l’hôtel se dresse comme un repère marquant du nouveau quartier. Derrière, dans la partie ouest plus paisible, deux immeubles d’habitation s’élèvent sur un socle commun, où commerces et équipements publics dynamisent la vie locale.
La végétation luxuriante qui s’invite sur ce socle est bien visible depuis la place. Véritable havre de détente et espace de rencontre pour les habitant·es, ces jardins favorisent la biodiversité et contribuent à atténuer les îlots de chaleur urbains.
L’unité visuelle de l’architecture du site constitue un marqueur emblématique de ce quartier. La diversité des espaces publics, la perméabilité des blocs et l’articulation entre dimensions sociale et fonctionnelle façonnent un environnement dynamique et vivant. Une allée piétonne relie de plain-pied l’ensemble des bâtiments, s’élargissant par endroits pour accueillir les terrasses des cafés et favoriser la convivialité.
Dans les logements, les surfaces en bois non traité offrent un cadre de vie sain et naturel, éveillant les cinq sens. Agréable tant à la vue qu’au toucher, le bois, présent dans le hall de l’hôtel, sur les façades, aux plafonds et sur les balcons, contribue au bien-être des habitant·es et garantit un confort élevé.
Les panneaux en terre cuite, qui s’inscrivent dans la tradition des teintes de la ville rose, forment une double enveloppe en façade, le long des allées et des passages de la tour, ainsi qu’en devanture des loggias des appartements.
